Ne laissez-pas la cancel culture faire la loi !
Pétition au Directeur de la Villa Médicis
La Villa Médicis, siège de l’Académie de France à Rome, est menacée par la cancel culture importée des Etats-Unis.
Des artistes d’extrême-gauche, pensionnaires de la Villa, exigent le décrochage de splendides tapisseries des Gobelins offertes par Louis XV. Pourquoi ? Parce que ces tapisseries seraient soi-disant issues d’une « culture visuelle impérialiste qui par le recours à l’exotisme célèbre les violences colonialistes de l’Europe et l’esclavage, la surexploitation de la nature et la réduction d’êtres humains à l’état d’objet. »
Que représentent en réalité les œuvres incriminées ? Les Indes occidentales – en l’occurrence le Brésil – telles qu’elles étaient vues, ou plutôt fantasmées, sous l’Ancien Régime. C’est-à-dire un monde exubérant, peuplé d’animaux exotiques, d’indigènes et d’esclaves venus d’Afrique. Certes, ce monde relève pour partie de la colonisation, mais quel peuple n’a pas pratiqué la colonisation, sous une forme ou sous une autre ? Les Arabes ont colonisé l’Espagne, les empereurs du Mali, le Sénégal, les Aztèques, l’Amérique centrale, les Japonais, la Corée, les Chinois, le Tibet… Curieusement, les seuls à qui l’on reproche d’avoir pratiqué la colonisation, ce sont les Européens !
Réagissez en écrivant au Directeur de la villa !
Oui, je signe cette pétition
Monsieur le Directeur,
C’est avec consternation que j’ai appris que certains résidents de l’institution que vous dirigez, souhaitent le décrochage des superbes tapisseries des Gobelins qui ornent le Grand Salon de la Villa Médicis. D’après eux, ces tapisseries seraient issues d’une « culture visuelle impérialiste qui par le recours à l’exotisme célèbre les violences colonialistes de l’Europe et l’esclavage, la surexploitation de la nature et la réduction d’êtres humains à l’état d’objet. »
Permettez-moi de vous faire part de ma vive inquiétude face à la vision anachronique et moralisatrice des fanatiques de la cancel culture qui les conduit à mettre en œuvre une nouvelle forme d’inquisition. Pour eux, il n’est pas suffisant de relire et de critiquer le passé à l’aune de leurs critères moraux contemporains : ils veulent carrément faire disparaitre tout ce qui, dans ce passé, heurte leur sensibilité post-moderne. Manifestement, rien ne retient leur bras destructeur : ils déboulonnent des statues, brûlent des livres, décrochent des tapisseries…
Monsieur le Directeur, il est de votre devoir de vous opposer fermement aux pulsions destructrices de ces nouveaux barbares. Je vous demande donc fermement de refuser l’ensemble de leurs revendications.
Veuillez recevoir, Monsieur le Directeur, l’assurance de ma haute considération.
Le succès dépend de vous !
Assurez-vous de partager la pétition.