Contre une interprétation abusive de la loi de 1905, défendez notre patrimoine !
A Mme Rima Abdul Malak, ministre de la Culture
Le 16 décembre dernier, la Cour administrative d’appel de Nantes a exigé de la municipalité des Sables d’Olonne qu’elle déboulonne la statue de saint Michel Archange érigée sur la place du même nom dans cette commune de 45 000 habitants. Et, ce, malgré l’opposition de la municipalité et de la population locale qui en mars dernier s’était démocratiquement déclarée en faveur du maintien à 94,5% !
Depuis plusieurs mois, les décisions de justice ordonnant le déboulonnage de statues ou la destruction de calvaires se multiplient dans notre pays.
A chaque fois, c’est au nom du principe de laïcité et de loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État que ces décisions sont prises : en 2017, le Conseil d’État a ordonné que la croix surmontant une statue de Jean-Paul II, à Ploërmel, soit démontée ; l’an dernier, le tribunal administratif de Rennes a exigé qu’un calvaire vieux de 74 ans, à Plorec-sur-Arguenon, soit déboulonné ; et cette année, une statue de la Vierge Marie, sur l’Île-de-Ré, a fait l’objet d’une plainte.
Pourtant, qui peut prétendre sérieusement un seul instant que ces symboles chrétiens forcent qui que ce soit à croire en Dieu ?
Oui, je signe cette pétition
Madame la Ministre,
Le 16 septembre dernier, la Cour Administrative d’Appel de Nantes a exigé le déboulonnage de la statue de saint Michel érigée sur la place du même nom aux Sables d’Olonne, en Vendée. Cette décision a été prise à la demande de l’association La Libre Pensée alors même qu’en mars dernier, 94,5% des Sablais s’étaient prononcés pour le maintien de ladite statue lors d’une consultation locale organisée par la municipalité.
Au-delà du caractère antidémocratique de cette décision de justice, il est regrettable de constater que notre patrimoine se trouve dans le collimateur des tribunaux.
A chaque fois, la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État est invoquée. Hélas, une interprétation aussi abusive de cette loi pourrait mettre en danger, vous le savez, des édifices aussi emblématiques que la croix de Lorraine à Colombey les Deux Églises, la statue de sainte Jeanne d’Arc à Paris, ou encore la fontaine parisienne de Saint-Michel. Bref, ce sont des pans entiers de notre patrimoine qui pourraient être sacrifiés sur l’autel de la laïcité.
Madame la Ministre, vous avez reçu pour mission de protéger la culture et le patrimoine français – lesquels procèdent, pour partie, du christianisme. Je vous demande donc d’intervenir pour protéger nos édifices de la furie iconoclaste des tribunaux.
Vous assurant de ma haute considération, je vous prie de recevoir, Madame la Ministre, mes salutations distinguées.
Le succès dépend de vous !
Assurez-vous de partager la pétition.