Erasmus + : un programme de formation
Formellement, l'objectif global du programme Erasmus+ est de former et soutenir le développement éducatif, professionnel et personnel des personnes impliquées dans l'éducation, la formation, la politique de la jeunesse et le sport. Financé par l'UE, ce programme est doté d'un budget de plus de 26 milliards d'euros pour sept ans (2021-2027) et concerne plus de 4 millions de participants
Comme le dit la première page du site web qui lui est dédié, « Erasmus+ enrichit les vies, ouvre les esprits ».
Pourtant est-ce vraiment aussi évident ?
Savez-vous par exemple que Erasmus+ finance (naturellement avec l'argent des citoyens européens) un projet appelé « Dragtivism », qui s’adresse aux jeunes de 14 à 17 ans pour leur apprendre à se travestir, à « découvrir leur alter ego », à « se familiariser avec l'histoire des homosexuels et l'identité de genre » et, surtout, à devenir des « activistes LGBT ». Chaque participant pourra :
- explorer l'expression de son genre en tant que forme d'art et d'activisme ;
- approfondir sa connaissance de la culture LGBTQIA+ et la célébrer ;
- améliorer ses compétences en matière de travestissement ;
- apprendre à lutter contre les discours de haine chez les jeunes ;
- améliorer l'inclusion des personnes LGBTQIA+ dans l'Union européenne.
À la fin du projet « éducatif » (sic !), les enfants sont emmenés dans un bar homosexuel ou un lieu similaire pour présenter ce qu'ils ont appris en tant que drag queen.
Le projet «DragTivism» n’est pas le seul de ce type, plusieurs autres existent également.
Est-ce là le meilleur vecteur pour ouvrir l’esprit de la jeunesse européenne ? On n’en doute fort quand, par ailleurs, si peu est fait pour lui apprendre son histoire, sa culture et lui faire aimer son patrimoine…