Des milliers d'églises menacées

Des milliers d'églises menacées

Savez-vous combien d’églises françaises pourraient être livrées aux mâchoires des pelleteuses d’ici 2030 ? Réponse : entre 2500 et 5000 !

A l’origine de ce chiffre, un rapport parlementaire rendu public le 6 juillet dernier. Les conclusions de ce rapport, dirigé par le sénateur des Hauts-de-France Pierre Ouzoulias (PCF) et la sénatrice de l’Ardèche Anne Ventalon (LR), sont totalement apocalyptiques !

Certes, cela fait déjà plusieurs années, hélas, que l’on détruit des églises dans notre pays. Souvenez de la destruction de la chapelle Saint-Joseph de Lille : les pelleteuses avaient eu raison de cet édifice, dont les qualités esthétiques étaient unanimement reconnues.

Et à l’époque - c’est-à-dire il y a moins de deux ans ! – on évoquait une dizaine d’églises qui pourraient connaître le même sort.

Maintenant, les deux parlementaires préviennent que ce sont des milliers d’entre elles qui pourraient être tout simplement rayées de la carte très prochainement en l’absence d’une réaction immédiate et vigoureuse des autorités publiques.

Il s’agit d’un phénomène sans précédent dans notre histoire : même durant les guerres de Religion, la Terreur ou les invasions diverses que la France a subies, il n’a jamais été question d’une hécatombe de cette ampleur.

C'est bien simple, le patrimoine religieux français est menacé d’être réduit à néant et ce pour toujours.

Quel sera alors le visage de la France quand toutes ces églises auront laissé place à des parkings ou à des immeubles sans âme ?

Conformément aux recommandations des sénateurs, iI est absolument nécessaire d’engager un plan de sauvetage. L’État français dépense parfois des milliards dans des choses tout à fait futiles, il est incompréhensible qu’il ne trouve pas de quoi sauver les sanctuaires édifiés par nos ancêtres au prix d’immenses sacrifices !

« Il faut cesser de concevoir le patrimoine comme une dépense mais comme un investissement. Le patrimoine n’est pas une charge que l’on ne serait pas capable d’assumer mais une chance pour notre pays », comme le dit le sénateur Ouzoulias, pourtant athée.


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